Les sourceurs occasionnels
Ce sont souvent des occidentaux ou des chinois nés en France. Ils ne connaissent ni la Chine, ni le chinois, mais se rendent plusieurs fois par an sur place pour les différentes foires (foire de Canton, foire de Hong Kong) et autres événements. Ils font le plein de cartes de visites, cherchent à avoir des interlocuteurs parlant français au mieux, anglais au pire, et rentrent en France avec leurs idées. Ce sont souvent des acheteurs, plus que des importateurs. Ils sont en quête d’idées, de catalogues et d’échantillons.
Les sourceurs passionnés
Ils connaissent la Chine et le chinois mandarin ou le cantonnais. Ils n’en ont pas forcément une maîtrise parfaite, mais ces quelques notions leurs permettent de mieux s’intégrer auprès de leurs interlocuteurs, et invite à la négociation. Ce sont des acheteurs chevronnés, qui connaissent le terrain. Pour le sourcing en Chine, c’est un atout indéniable. Leur maîtrise des produits est telle qu’ils peuvent évaluer le potentiel et le prix d’un produit au premier coup d’oeil. Telle expérience ne se gagne pas en un jour, certes, mais le sourcing est un métier à part entière qui demande parfois ces quelques efforts.
Les sourceurs du quotidien
Ils connaissent la Chine et sourcent avec des chinois. Soit des chinois qui sont avec eux au sein de leurs bureaux en France, soit avec des chinois qui appartiennent à une filiale en Chine, soit les deux. Le couple occidental/chinois est imparable, l’un saura négocier le prix et sélectionner le bon produit pour la bonne demande, tandis que l’autre saura retranscrire la demande et le cahier des charges exact au fournisseur chinois, ainsi que s’assurer du suivi des affaires. Par ailleurs, cette dernière technique de sourcing mettant aussi le fournisseur en confiance, les deux parties sont gagnantes.