5 février 2008
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"Les fabricants vont accueillir à bras ouverts ma commande de 1 000 pièces"
FAUX...En Chine, aujourd'hui, vous devez « vendre » votre achat. En dessous de 10 000 dollars US par commande, vous n'intéressez aucune usine solide...
"Acheter en Chine, ce n'est pas cher"
VRAI et FAUX...La Chine offre bien sûr un bon rapport qualité-prix. Mais les coûts montent. A Pékin, une assistante bilingue français coûte 800 euros, contre environ 200 euros en province. Bien sûr, vous trouverez toujours quelqu'un qui réalisera votre commande pour moins cher. Mais ne descendez pas trop bas : la qualité en pâtira.
"La Chine, c'est pour sourcer des chaussures, des jouets, du textile"
FAUX...Plus seulement. La nature des achats se diversifie vers des produits à plus haute valeur ajoutée. Dans l'électronique grand public, les fabricants chinois, forts de l'immensité de leur marché domestique, commencent à imposer leurs standards technologiques au reste du monde.
"Les fabricants chinois sont des producteurs, pas des designers ni des marketeurs"
VRAI...Mais pour combien de temps? La Chine apprend très vite... Lors du salon des nouveautés technologiques à Shenzhen en octobre 2006, nombre de bureaux R&D des usines chinoises exposaient leurs travaux dans l'énergie solaire, le bio et les produits biodégradables.
"Mes prestataires chinois vont piller ma technologie"
VRAI...Ou il y a de fortes chances. Pour limiter les dégâts, ne fabriquez que le matériel à faible valeur ajoutée…
1 février 2007
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En phase d’industrialisation massive, la Chine est aujourd’hui l’usine du monde pour bon nombre de produits manufacturés. Sa main d’oeuvre est, pour l'instant encore, l'une des moins chères au monde : elle est disciplinée, économe, travailleuse et industrieuse, ce qui fait de la Chine un concurrent redoutable pour tous, ou, dans le meilleure des cas, un partenaire commercial fiable.
Inutile de préciser que pour la plupart des industriels occidentaux, l'avenir se dessine à l'Est vers l'empire du milieu. Dans le secteur de l'objet publicitaire tout particulièrement, les importateurs se sont depuis longtemps lancés à l'assaut de la Chine.
Pourtant, les grands salons européens comme le PSI ou Maison et Objet n'acceptent pas les exposants asiatiques. En effet, les gros importateurs européens, qui sont les principaux exposants du salon, refusent de voir leurs propres fournisseurs chinois exposer à côté de leur stand ! Ceci qui est logique en soi, du moins du point de vue de l'importateur. Mais pas de celui du distributeur, qui serait plus qu'intéressé de pouvoir rencontrer ces fournisseurs asiatiques sur un salon européen.
C'est la raison pour laquelle plusieurs tentatives de salons ouverts aux asiatiques ont été lancées. "Fascination" à Offenbach en Allemagne en 2004, "Orient Expo" en France en 2005 , "Asia Styles" à Nuremberg en 2006, "Pro-dimex", une initiative qui devait concurrencer le PSI. Mais les échanges européano-asiatiques sont rendus compliqués par un facteur exogène : la difficulté rencontrée par les exposants indiens, pakistanais et chinois pour obtenir un visa.
Aussi, faute de pouvoir rencontrer en personne les fabricants en Europe, les distributeurs devront compter avec la déferlante asiatique venant de l'internet et avec des sites comme Alibaba ou asiaexpertsourcing.com.